mardi 3 décembre 2013

Maldives (1) : Malé, ville absurde au paradis

Bonjour à tous :)

Aujourd'hui je vous emmène dans un nouveau pays : les Maldives ! Mais attention, ne vous attendez pas à un voyage paradisiaque dans des grands hôtels de luxe à 2 000 euros la nuit. D'une, mon budget ne suivrait pas, et de deux, ça ne m'intéresse pas. Pourquoi choisir de partir aux Maldives alors ? J'avais adoré les îles du Pacifique lors de mes voyages précédents aux Fidji et en Nouvelle-Calédonie, et surtout je voulais rester le plus possible dans des villages locaux. Alors j'ai fait mes petites recherches et j'ai découvert que les Maldives s'étaient ouverts depuis peu au tourisme sur des îles habitées. Auparavant, les touristes ne pouvaient se rendre que sur des "îles-hôtels" où ils n'avaient aucun contact avec les populations locales. L'occasion était trop belle : je pouvais aller sur des îles habitées avant que le tourisme ne s'y développe trop. J'ai donc booké mon voyage dans l'idée de voir trois îles différentes : Malé, la capitale ; Dhiffushi, à deux heures de bateau et Hanimaadhoo, à deux heures d'avion.

Dans cet article, je vais vous parler de Malé. Je n'y suis restée que quelques heures au total, en transit vers les deux autres îles. L'île, comme toutes les autres îles des Maldives, est très petite : moins de 2 km2. Pourtant, elle est la plus peuplée du pays avec plus de 100 000 habitants. Elle a donc une densité de population plus élevée que Hong Kong ! Se loger est ici un vrai problème : plus d'un tiers de la surface de l'île a été gagné sur l'océan Indien et l'on voit de plus en plus de bâtiments à étages (très drôle à voir sur une île si petite). Et comme il n'y a déjà pas assez de place pour tout le monde, on a décidé d'exporter les poubelles sur une île voisine, comme ça tout le monde est content !

Vous l'aurez compris, Malé, c'est un monde à part à elle toute seule. On dit que les touristes y passent deux fois (en partant et en revenant de leur île-hôtel) mais ne s'y arrêtent jamais car il n'y a rien à voir. Et c'est bien dommage car cette ville est incroyable ! C'est une véritable ruche où tout le monde court partout. Ah non, ROULE de partout en fait, parce que vous comprenez 1 kilomètres c'est trop dur à faire à pied. Tout le monde se déplace en scooter, et les touristes, eux, ils ont leur taxis. 

Moi pour ma part je suis arrivée à Hulhule, l'île aéroport des Maldives (oui après l'île poubelle, il y a l'île aéroport). Comme c'était tard, j'ai passé la nuit à Hulhumale qui est une île juste à côté. Le lendemain, je devais prendre le bateau de Malé jusqu'à Dhiffushi. J'ai donc pris une navette jusqu'à Malé mais ce que je ne savais pas, c'est qu'elle n'amenait pas au port d'embarquement pour mon deuxième bateau. J'ai donc pris à taxi qui m'a déposée... au milieu de nulle part (je pense qu'il ne savait pas où était mon bateau). Bon c'est vrai que nulle part c'est très relatif sur une île aussi petite. N'empêche que je ne savais pas où aller et j'avais deux gros sacs à transporter. J'ai donc demander mon chemin à un monsieur qui, lorsqu'il a vu tous mes bagages, s'est proposé de me conduire jusqu'au port d'embarquement sur son scooter. Vous avez déjà fait du scooter aux Maldives avec un sac de 15 kilos sur le dos ? Bah voilà, maintenant moi oui.

Le monsieur était très gentil et curieux. Il était très surpris de me voir voyager aussi loin de chez moi toute seule. Première question qu'il me pose : "Où est ton mari ?". Lorsque je réponds que je n'en ai pas, il change la question et me demande où est mon petit-ami. Je lui dis que je n'en ai pas non plus il semble abasourdi. Eh oui c'est comme ça aux Maldives : on ne peut pas être une femme de plus de 18 ans seule. Alors imaginez une femme célibataire qui EN PLUS voyage seule à l'autre bout du monde. Le pauvre, il n'a pas dû comprendre. En tout cas il n'a pas cherché plus loin et m'a déposé au port d'embarquement comme convenu.

A l'arrivée, j'ai encore trois heures d'attente avant mon bateau. J'achète mon ticket et décide d'aller manger un bout avant de partir. Je vais dans un restaurant que l'on m'a recommandé dans le coin. Partout où je vais, j'ai l'impression d'être observée. Personne n'a l'habitude de voir une petite blonde déambuler seule dans les rues de Malé apparemment. Certains n'en ont peut-être jamais vue (!), surtout que les femmes d'ici sont voilées (ah oui je vous ai pas dit que les Maldives sont un pays musulman conservateur !). Mais tout se passe bien, il s'agit plus de curiosité que de regard agressif. 

Je vous laisse à présent avec les photos prises ce jour-là. Il n'y en a pas beaucoup mais je pense qu'elles reflètent bien l'ambiance du lieu. 









A très vite pour une nouvelle escale aux Maldives :)

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